L'University College London (UCL) dispose d'un Digital Technologies Policy Laboratory (DPTL), un groupe de recherche interdisciplinaire qui travaille en étroite collaboration avec les décideurs politiques et les leaders technologiques dans le but de développer des solutions concrètes aux problèmes causés par les technologies numériques émergentes.

La directrice du DPTL, le professeur Madeline Carr, a invité le Dr Alex Chung, chargé de recherche, à donner une conférence destinée à donner aux étudiants de troisième cycle l'occasion de discuter des "problèmes épineux" liés aux politiques existantes en matière de cybersécurité.

Les "wicked problems" sont des questions politiques qui sont devenues beaucoup trop complexes à résoudre en raison de leur interconnexion avec d'autres domaines publics. Afin de simplifier ces questions, M. Chung, en collaboration avec le professeur Carr, a mis au point une carte interactive des politiques.

"Cette carte aide les étudiants à mieux comprendre la structure de gouvernance de la cybersécurité au Royaume-Uni en leur montrant qui sont les principaux acteurs politiques, sur quoi ils travaillent et comment ils collaborent entre eux au sein du gouvernement", explique M. Chung.

Lors des sessions précédentes, le Dr Chung projetait la carte sur un tableau blanc et l'utilisait à partir de son ordinateur portable - une configuration fastidieuse et chronophage qui l'obligeait à passer constamment de son ordinateur portable au tableau blanc.

Cette configuration a également eu un impact sur la participation des étudiants. Même si les élèves pouvaient charger la carte sur leurs propres appareils, l'aspect collaboratif de l'activité s'en trouvait réduit à néant. Chaque élève étant trop préoccupé par l'exploration de la carte, son attention s'est détournée de la discussion principale qui se déroulait au tableau.

Le Dr Chung avait besoin d'une meilleure façon de présenter la carte et d'amener les élèves à travailler ensemble sur leurs problèmes délicats.

Le département des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des politiques publiques (STEaPP) de l'UCL avait acquis des cartes BenQ pour les cours magistraux, car l'écran interactif offrait à la fois un tableau blanc interactif et un partage d'écran. Pour le Dr Chung, l'écran était parfait pour sa classe en raison des critères suivants :

Connectivité

Le Dr Chung a téléchargé sa carte politique sur le web car il voulait qu'elle soit utilisée par d'autres pour leurs propres explorations politiques. Il fallait que l'écran soit connecté à l'internet pour qu'il soit facile de le charger directement à partir d'un navigateur.

Taille

L'UCL utilise le BenQ Board Pro de 86 pouces, qui offre un grand espace de travail propice à l'apprentissage côte à côte. Les étudiants peuvent rester devant le tableau pour explorer des sujets ensemble. La grande taille de l'écran permet également aux autres élèves de la classe de voir les éléments du tableau pendant que leurs camarades travaillent sur la carte.

Interactivité

Comme le professeur Carr et lui-même ont conçu la carte pour qu'elle soit interactive, il fallait que les étudiants puissent mettre la main à la pâte. Les multiples points de contact et la réponse tactile rapide de la carte BenQ permettent aux étudiants d'interagir simultanément avec la carte.

Le Dr Chung remarque : "En plus d'être une expérience unique, pratique et amusante pour eux, la recherche a montré qu'une méthode d'enseignement active, centrée sur l'apprenant, peut augmenter l'engagement des étudiants. L'écran interactif BenQ est très utile car il permet de naviguer sur la carte en effectuant des zooms avant et arrière sur les différents niveaux de la structure de la carte".

Annotation

M. Chung souhaitait que ses étudiants puissent ajouter des informations au tableau au fur et à mesure de leur travail. Comme la carte devait être affichée en plein écran tout le temps, ils devaient pouvoir l'annoter sans quitter le navigateur. Le tableau BenQ est doté d'une fonction d'annotation accessible via l'outil flottant.

Avec très peu d'instructions sur le fonctionnement de la carte BenQ, les élèves n'ont eu aucun problème à utiliser la carte par eux-mêmes. Ils ont trouvé qu'il était facile de naviguer et d'annoter alors qu'ils commençaient à travailler sur leurs mauvais problèmes. 

"C'est un excellent moyen de visualiser le type de parties prenantes impliquées et de savoir si elles travaillent sur des questions de politique, d'application de la loi ou d'autres types de problèmes", explique Malla Tedroff, candidate au MPA à l'UCL STEaPP.

Mme Tedroff note que le tableau étant doté d'une interface tactile, il était naturel pour elle et ses camarades de vouloir interagir avec les informations : "Lorsque vous utilisez un grand écran et une grande carte où vous pouvez réellement utiliser vos mains et vos doigts, [cela] crée un peu plus d'engagement".

"J'imagine la situation avec un groupe et si nous avions tous notre propre ordinateur, la collaboration n'aurait pas été aussi bonne. C'est donc très, très important pour les projets de groupe. Je le recommanderais certainement pour les travaux de groupe, car il crée un environnement dynamique et collaboratif.

Une version de cette étude de cas figure dans notre document de recherche intitulé "Active Learning in the 21st Century Classroom" (Apprentissage actif dans la classe du 21e siècle).