Qu’est-ce que le Dynamic Contrast et pourquoi vous devriez l’adopter

La technologie Dynamic Contrast s’est améliorée au fil des années et à l’ère des écrans gaming HDR, elle est souvent essentielle pour obtenir une qualité d’image décisive pour les jeux, les films et la télévision.

De nos jours, on nous pose souvent des questions sur le contraste, une demande qui est de plus en plus populaire depuis que le HDR a fait son arrivée sur le devant de la scène en 2016. Le contraste a toujours été une spec essentielle pour les écrans, mais il est d’autant plus important avec le HDR. Et puis il y a le « contraste dynamique », un chiffre variable qui porte souvent à confusion. Après avoir consulté plusieurs de nos responsables produit et ingénieurs chez BenQ, nous avons décidé de... faire la lumière sur le problème. Le contraste concerne particulièrement les gamers, car les jeux vidéo s’appuient sur des détails parfaits au pixel près. Mais les cinéphiles ne sont pas en reste quand il s'agit de faire confiance et d'apprécier un bon rapport de contraste.

Tandis qu’une valeur comme 2500:1 est un contraste natif produit par la dalle sans traitement supplémentaire, le contraste dynamique atteint souvent la stratosphère des specs avec des valeurs comme 20 000 000:1. Si vous regardez les réglages de votre écran ou de votre TV, vous trouverez probablement quelque chose appelé « améliorateur de contraste » ou un nom similaire. Les écrans BenQ utilisent une variété d'algorithmes et d’outils de traitement comme Black eQualizer, Light Tuner et HDRi pour peaufiner et ajuster le contraste et la luminosité. Ce traitement des écrans modernes améliore le contraste et ne doit pas être considéré comme un simple coup marketing.

Il fut un temps où le Dynamic Contrast était très mal vu. Les adeptes de l’image le voyaient comme de la tricherie, et beaucoup pensaient qu’il entraînait une perte de détails. Les gamers s’inquiétaient aussi des latences supplémentaires causées par le traitement.

Il s’agit d’arguments qui restent plus ou moins valables. Par exemple, on ne peut pas nier que le Dynamic Contrast ajoute un tout petit peu de latence, car il apporte une nouvelle étape à la diffusion de l’image. Cependant, les processeurs de écrans sont de plus en plus performants. La plupart des préjugés associés à l’amélioration de contraste remonte aux années 2000, quand les tous premiers écrans LCD populaires présentaient un mauvais contraste et intégraient des boosts de contraste douteux.

Mais c’est du passé. Une TV ou un écran de bonne qualité bénéficie d’une grande puissance de traitement et peut gérer des améliorations de contraste efficaces sans sacrifier les détails. Quant au lag, à l'époque où 50 ms était un bon chiffre pour l’input lag d’un LCD alors oui, les traitements supplémentaires posaient problème. Mais aujourd’hui un bon écran gaming avec 144 Hz va rarement au-delà de 20 ms, même dans le pire des cas en ayant tout allumé et connecté à une source lente et particulièrement exigeante. Le lag d’amélioration des contrastes ne se remarque pas dans ces circonstances, à moins que vous ayez une perception surhumaine.

Le Dynamic Contrast est très utile de nos jours. Avec ses éléments de traitement haute vitesse sur les écrans et les TV, l’amélioration des contrastes améliore la qualité de l’image et offre des noirs plus sombres que ceux produits nativement par les dalles. Jetez un œil à des sites de critique de TV professionnels et vous verrez que la plupart recommandent d’activer l’amélioration de contraste pour tirer profit de l’effet HDR. C’est parce que les dalles sont toujours produites avec des ratios de contraste natifs qui peuvent être trop bas pour les exigences du HDR.

Le temps où vous aviez peur du Dynamic Contrast est révolu. Donnez-lui une chance. Vous pouvez toujours le désactiver si vous n’aimez pas le résultat !